On a utilisé la calorimétrie indirecte pour démontrer que la fièvre et l'infection résultent en une production métabolique accrue. Cette réponse contribue, avec la réduction de l'apport énergétique alimentaire, à un bilan énergétique négatif dans l'hôte infecté et constitue ainsi un « coüt » métabolique. On résume des études cliniques et expérimentales sur les aspects quantitatifs de la production de chaleur métabolique durant la fièvre. On discute de l'adaptabilité possible de la production de chaleur accrue dans le contexte des réactions de défense de l'hôte. L'amplitude de l'augmentation de la production de chaleur varie avec la sévérité et la durée de l'agression, l'état nutritionnel et métabolique de l'hôle, le traitement avec diverses drogues et la température ambiante à laquelle les mesures sont effectuées. Il faudrait plus d'information sur ces facteurs pour évaluer les besoins métaboliques et nutritionnels d'un patient durant la fièvre et après sa guérison.[Traduit par la revue]